• Mixité

    Vous trouverez dans cette rubrique tous les documents en lien avec notre combat pour le maintien de la mixité au CEC Nicolas-Bouvier
  • Voici - enfin - le slam de l'AMB dans sa version officielle.  Surprise....


     

     


    3 commentaires

  • LA MIXITE NE PARTIRA PAS TOUTE SEULE EN FUMEE !

    H - 7



    Au programme:
    • dès 19h30 : apéro dînatoire (salle de conférence du CEC Nicolas-Bouvier)

    amenez vos tartes et vos salades
    boissons offertes par l'AMB

    • concours du discours le plus creux, à la manière de B....
      (inscription auprès de l'AMB)
    • inauguration du nouveau nom de l'école de commerce
    • vidéo surprise : le slam de la mixité
    • apothéose sur le parvis de l'école, nous brûlerons le bonhomme i-Beer !

    Venez participer à cette manifestation qui marquera à la fois notre
    désapprobation, la fin d'un système qui nous est cher et un renouveau que nous
    espérons salutaire !



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  • Lorsque l'Ecole Supérieure de Commerce de St-Jean a intégré la filière gymnasiale, passant de "EC" à "CEC", elle a reçu un nouveau patronyme: le Genevois Nicolas Bouvier.

    Le voyageur, l'écrivain, l'humaniste nous a légué son nom, comme une invitation à brasser les cultures, à réfléchir le monde. Quel sens donner à cet héritage, une fois que nous ne serons plus un Collège?

    Maturité professionnelle


    Alors, faut-il rebaptiser notre école?

    => répondez au sondage (cliquez
    ici) et / ou réagissez en laissant un commentaire.

     


    3 commentaires
  •  

    Madame, Monsieur, Chers Parents,

    Comme vous l’avez découvert, par le biais du courrier que l’AMB vous a transmis et/ou par la presse, nous, enseignants du CEC Nicolas-Bouvier, sommes en lutte pour conserver notre mixité des filières « école de commerce » et « collège ».

    Cette mobilisation et ce combat, malgré les procès d’intention qui nous sont faits, n’ont pas pour but de défendre notre confort et notre bien-être au détriment des élèves. Nous nous battons pour conserver ce qui fait notre force et notre spécificité : un esprit d’établissement nourri par le savoir-faire d’enseignants polyvalents et expérimentés.

    Le CEC Nicolas-Bouvier a toujours conservé ce mélange d'élèves, cette diversité de filières et a toujours défendu la qualité de son enseignement au service de vos enfants. Aujourd'hui, le DIP a décidé de détruire cela.

    Cette mobilisation et ce combat sont aussi les vôtres. Nos élèves, vos enfants, subiront les conséquences de la disparition de la mixité.

    Vous ne le savez peut-être pas, mais à la fois la réforme de l’école de commerce et la perte de la mixité vont entraîner la disparition de plus d’un tiers de nos enseignants actuels. Cette lente érosion a commencé. De nombreux collègues fatigués du mépris de la direction générale à l’égard de notre établissement ont décidé de nous quitter en juin 2009. Cette année 2009-2010, nous accueillons dans notre établissement plus de trente jeunes enseignants. La plupart sont en formation et découvrent le métier. Il ne s’agit pas de dénigrer leur engagement, leur investissement et leur travail, mais ils ont fort à faire et leur manque d’expérience et de connaissances nécessitent un soutien de la part des autres collègues. La fin de la mixité accentuera les départs, en particulier celui des enseignants chevronnés. Dès lors, la qualité des prestations risque de s’en ressentir et vos enfants d'en pâtir.

    C’est contre cela que nous luttons.

    Cela fait plus de deux ans que la direction générale de l'enseignement post-obligatoire (DGPO) cherche à nous étouffer, à casser ce que des générations d'enseignants ont construit.

    La DGPO nous a démotivés, nous a fatigués, nous a placés dans une situation difficile. Nous avons fait face, nous avons assumé nos obligations. La réforme fédérale entrera en vigueur l’année prochaine. Rien n’est fait, tout est à construire. Les enseignants doivent être capables de se mobiliser, d’affronter le changement. Dès lors, avec quelle énergie, avec quelle motivation, avec quelles forces ? La santé du corps enseignant est en jeu, sa capacité à s'impliquer et à assurer les niveaux d'exigence et de qualité aussi. Qui payera le prix de cette dégradation ? Vos enfants et nous vraisemblablement.

    C’est contre cela que nous luttons.

    Notre collège, déjà réduit par les décisions de la DGPO, contient une quantité décroissante d’élèves du collège dans une structure qui, de fait, coûte cher aux contribuables. Nous connaissons les fins de filières, elles subissent le contrecoup d'une disparition annoncée.

    C’est contre cela que nous luttons.

    Nous défendons une société mixte, mélangée, sans ghetto. Alors qu'on cherche à l'abolir chez nous, d'autres au contraire la remettent en valeur aujourd'hui. Elle est appliquée par la commune de Vernier qui veut accentuer la mixité socio-culturelle dans ses différents quartiers. Nous tenons à la défendre pour le bien-être de tous.

    Ce combat est aussi le vôtre. Nous avons besoin de votre soutien.


    la lettre en pdf


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  • Le combat pour le maintien de la mixité

    est une obligation

    pas une alternative

     

     

    • Une vision de l'école est en cause. Veut-on une école dont les différentes filières et le corps enseignant sont étanches, ou bien une école où prévaut l'échange réciproque ?

     

    • Nous ne pouvons pas laisser démanteler cet établissement auquel nous tenons.

     

    • Nous ne pouvons pas cautionner la désagrégation organisée de notre corps enseignant.

     

    • Nous ne pouvons pas accepter l’injustice dont le CEC Nicolas-Bouvier est victime.

     

    • Nous ne pouvons supporter plus longtemps le mépris des autorités à l’égard de notre travail, de notre engagement pour la réussite de nos élèves.

     

    • Nous ne pouvons plus nous taire devant le manque de clairvoyance et d’anticipation des personnes qui nous dirigent.

     

    • Nous enlever la mixité, c’est changer radicalement notre corps enseignant. Près des deux tiers de nos collègues seraient touchés par cette mesure ; une grande partie des enseignants expérimentés, attirés par les filières gymnasiales dans les autres établissements, s’en iraient. Nos élèves perdraient ce qui fait notre force : l’expérience et la polyvalence.


                 Télécharger le doc en pdf

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